
Dans la lettre que saint Paul écrit aux chrétiens de Thessalonique, l’Apôtre dit ceci : « vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. »
Les Thessaloniciens n’étaient pas des gens extraordinaires. Ils nous ressemblaient. Bien des points très positifs marquaient leur vie évangélique, mais on trouvait aussi chez eux une part d’ombre, de désobéissance, de refus de Dieu, de péché. Et pourtant, l’Apôtre des Nations leur écrit : « vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour. »
Pourquoi cela ? Parce que c’est une vérité. En effet, les Thessaloniciens, comme nous-mêmes, nous sommes, par notre baptême, des enfants de la lumière, des enfants de Celui qui a dit : « "Que la lumière soit !" et la lumière fut. » « La lumière a brillé dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » Nous sommes tous des frères et des sœurs de Jésus-Christ, du Verbe de Dieu, qui est la lumière véritable. Oui, nous sommes enfants de Dieu, et tout comme les Thessaloniciens, il nous arrive de l’oublier, d’oublier notre dignité, d’oublier que nous sommes véritablement aimés par le Seigneur notre Dieu, le Père des cieux.
Notre Père des cieux nous aime chacun de tout son cœur, de toute sa force, de tout son être. Il nous aime chacun et chacune, non pas comme un parmi plusieurs milliards, mais comme il a aimé Jésus, comme un fils ou une fille unique, irremplaçable, ayant pour lui un prix infini de tendresse, de miséricorde et d’amour. Chacun et chacune d’entre nous est appelé à prendre une conscience toujours plus aiguë de cette réalité, non pas seulement par son esprit ou son intelligence, mais aussi et surtout par son cœur, c’est-à-dire en aimant. Car c’est en aimant, en aimant véritablement, que nous devenons en plénitude des enfants de la Lumière.